L’amanite des Césars, aussi appelée oronge ou oronge vraie, est un champignon basidiomycète de la famille des amanitacées. Retrouvez une recette de thon à la calabraise qui utilise l’oronge.
Elle doit son qualificatif à ce qu’elle aurait été un mets de choix à la table des empereurs romains. Il semble qu’ils l’appelaient boletus, seul nom de champignon hérité de l’antiquité et repris de nos jours pour désigner un genre tout à fait différent mais également riche d’espèces savoureuses.
La beauté de l’oronge, sa réputation et sa relative rareté en font le roi des champignons et un peu le graal de tout mycologue.
C’est un excellent comestible, qui peut se manger cuit mais également cru, seul, avec un peu de sel, un filet de citron et d’huile d’olive.
Confusion possible
L’amanite des Césars peut se confondre, sans grand danger, avec l’amanite safran qui a parfois les lames un peu jaunes mais ne porte pas d’anneau. Mais le veritable risque de confusion est l’amanite tue-mouches, dite pour cela « fausse oronge », qui est toxique :
- Quoique souvent d’un rouge plus soutenu, la tue-mouches peut être orangée. Elle porte généralement des points blancs réguliers mais ceux-ci peuvent être délavés ou confondus avec des restes de volve présents sur l’oronge.
- En revanche la différence saute aux yeux dès qu’on retourne les champignons : l’oronge vraie a les lames et le pied jaunes (c’est même la seule amanite dans ce cas) alors que les lames comme le pied de l’amanite tue mouches sont immuablement blancs.
- Il y a plusieurs autres dissemblances très visibles (la marge de l’oronge est striée, pas celle de la « fausse »; la volve de l’oronge est épaisse et en sac, celle de la tue-mouches est friable; l’oeuf de l’oronge repose sur le petit bout, celui de muscaria sur le gros) mais la couleur des lames à elle seule permet d’éviter toute confusion. Sans compter que l’amanite tue-mouches est largement inféodée au bouleau et très commune jusqu’en Sibérie, ce qui est loin d’être l’habitat de l’oronge.
(source : wikipédia)